La tienne, Nivo.
Celle que tu as trempée dans le rouge insulaire de cette terre-carrefour,
Ta terre, Nivo.
Celle que tu as chantée à la croisée des mémoires, dans une symphonie de langues, un seul message, le fihavanana à la bouche de l’Universel.
Ile-continent incarnée en deux syllabes, Nivo.
A l’aéroport on attend un docteur, on salue l’homme qui t’accompagne…un silence gêné, l’œil amusé, mais si, c’est pourtant elle, une tribune pour toutes celles qui se déclinent, à chaque battement d'ailes.
Pupille-éventail aux voyelles plurielles, Nivo,
Laisse ses cheveux libres au vent claque la face de l’ignorance séculaire.
A l’orée des êtres qui se croisent et s’oublient, je mesure aujourd’hui,
La portée de cette rencontre furtive,
Un regard et des mots à la justesse intuitive,
Oui. Pour trouver de telles nuances à la palette, le peintre ne pouvait être qu’une Femme.
A la fois Muse, et Artiste.
Qui troque le micro d’analyste pour rejoindre le groupe de mpihira,
Apportant ta voix spontanée à la mélodie du Sud,
Comme une offrande lancée aux quatre points cardinaux
Puisqu'au-delà de l'écrire, il s'agit avant tout de le vivre,
Et il n’y a pas besoin de verbe « être » pour dire que tu restes Manifeste en nos êtres,
Nivo, toi qui rejoint le monde des ancêtres,
Si là-bas est le miroir parfait d’ici-bas
Alors tu seras ce que tu as toujours été,
Intermédiaire entre ici et là-bas.
Puissions-nous t’invoquer quelquefois, quand l’inspiration tarie, se rappeler à ton nom,
Nivo, entre milles et un mot, ce serait,
Veloma.
Veloma, pour que tu sois toujours Vivante,
Dans nos esprits, une Femme-Plume à la rare densité.
par Klara Boyer-Rossol
(Nivoelisoa Galibert nous a fait l'honneur de participer à la soirée de la Fête Kaf du 18 déc dernier à Nantes, sa gentillesse, sa simplicité et son engagement nous ont touché)
Celle que tu as trempée dans le rouge insulaire de cette terre-carrefour,
Ta terre, Nivo.
Celle que tu as chantée à la croisée des mémoires, dans une symphonie de langues, un seul message, le fihavanana à la bouche de l’Universel.
Ile-continent incarnée en deux syllabes, Nivo.
A l’aéroport on attend un docteur, on salue l’homme qui t’accompagne…un silence gêné, l’œil amusé, mais si, c’est pourtant elle, une tribune pour toutes celles qui se déclinent, à chaque battement d'ailes.
Pupille-éventail aux voyelles plurielles, Nivo,
Laisse ses cheveux libres au vent claque la face de l’ignorance séculaire.
A l’orée des êtres qui se croisent et s’oublient, je mesure aujourd’hui,
La portée de cette rencontre furtive,
Un regard et des mots à la justesse intuitive,
Oui. Pour trouver de telles nuances à la palette, le peintre ne pouvait être qu’une Femme.
A la fois Muse, et Artiste.
Qui troque le micro d’analyste pour rejoindre le groupe de mpihira,
Apportant ta voix spontanée à la mélodie du Sud,
Comme une offrande lancée aux quatre points cardinaux
Puisqu'au-delà de l'écrire, il s'agit avant tout de le vivre,
Et il n’y a pas besoin de verbe « être » pour dire que tu restes Manifeste en nos êtres,
Nivo, toi qui rejoint le monde des ancêtres,
Si là-bas est le miroir parfait d’ici-bas
Alors tu seras ce que tu as toujours été,
Intermédiaire entre ici et là-bas.
Puissions-nous t’invoquer quelquefois, quand l’inspiration tarie, se rappeler à ton nom,
Nivo, entre milles et un mot, ce serait,
Veloma.
Veloma, pour que tu sois toujours Vivante,
Dans nos esprits, une Femme-Plume à la rare densité.
par Klara Boyer-Rossol
(Nivoelisoa Galibert nous a fait l'honneur de participer à la soirée de la Fête Kaf du 18 déc dernier à Nantes, sa gentillesse, sa simplicité et son engagement nous ont touché)
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